Du capitalisme de plateforme comme incubateur de précarités
avec les chercheurs Arthur Jan et Sarah Abdelnour et des livreurs du CLAP
Alors que la Cour de cassation a confirmé, le 4 mars dernier, la « requalification (…) en contrat de travail » du lien unissant l’entreprise Uber et un chauffeur, assurant que son statut d’indépendant n’est « que fictif », en raison du « lien de subordination » qui les unit. Un tel arrêt, une première en France, remet en cause le modèle économique du géant américain, déjà attaqué en Californie, notamment. Cette semaine, nous vous avons diffusé des interventions enregistrées en octobre dernier à l’ENS lors d’une table ronde "Capitalisme de plateforme : incubateur de précarités ?"
Discussion avec :
Sarah Abdelnour, enseignante-chercheuse à l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO), est spécialiste des nouveaux prolétariats et a publié Moi, petite entreprise. Les auto-entrepreneurs, de l’utopie à la réalité (2017).
Arthur Jan, doctorant au Laboratoire interdisciplinaire sur la sociologie économique (Lise), prépare une thèse sur les livreurs employés par des plateformes.
Un membre du Collectif des livreurs autonomes de Paris (CLAP).
Vous pouvez écouter toute la table ronde sur le site savoirs ENS
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Voir en ligne :
Capitalisme de plateforme : incubateur de précarités ?
Fichier audio :
20.03.11.capitalisme.de.plateforme.mp3 (MP3 - 196 Mo)