Les Oreilles loin du Front

Toutes nos émissions (ou presque) sont là. Ça fait pas mal de sons à se mettre ou à se remettre dans les oreilles de gauche.

  • 23 octobre 2013
    Haro sur les Roms

    Mercredi 23 octobre 2013, on vous proposait un petit détour dans nos archives avec un remix de trois précédentes émissions autour du racisme envers les Roms.

    Retrouvez les émissions intégrales ici :

    Roms, et qui d’autre ? (Partie 1)

    Roms, et qui d’autre ? (Partie 2)

    Roms en (bidon)villes - avec Martin Oliveira

  • 9 octobre 2013
    2- La laïcité en débat

    Mercredi 9 octobre, nous avons diffusé la deuxième partie d’une rencontre-débat autour de la laïcité, avec les sociologues Jean Baubérot et Nacira Guénif-Souilamas et animée par Salah Amokrane (Tactikollectif).
    Cette rencontre a été enregistrée à Toulouse en novembre 2011, dans le cadre du Festival Origines Contrôlées organisé par l’association Toulousaine Tactikollectif.

    Nacira Guénif est sociologue et anthropologue. Maître de conférences à l’Université Paris XIII, ses thèmes de recherche portent, entre autres, sur les questions croisées de genre et ethnicité et le rapport entre immigration et intégration. Elle est auteur de plusieurs ouvrages, dont ’Les féministes et le garçon arabe’’ avec Eric Macé aux éditions de l’Aube, et vice-présidente de l’Institut des Cultures d’Islam.

    Jean Baubérot est un historien et sociologue spécialiste de la Sociologie des religions et fondateur de la sociologie de la laïcité. Après avoir occupé la chaire d’« Histoire et sociologie du Protestantisme », il est titulaire de la chaire d’« Histoire et sociologie de la laïcité » à l’École pratique des hautes études où il est directeur d’étude. Il a écrit 20 ouvrages dont un roman historique. Il est le fondateur et ancien directeur du Groupe de Sociologie des religions et de la laïcité.


  • 2 octobre 2013
    1- La laïcité en débat

    Mercredi 2 octobre, nous avons diffusé la première partie d’une rencontre-débat autour de la laïcité, avec les sociologues Jean Baubérot et Nacira Guénif-Souilamas et animée par Salah Amokrane (Tactikollectif).
    Cette rencontre a été enregistrée à Toulouse en novembre 2011, dans le cadre du Festival Origines Contrôlées organisé par l’association Toulousaine Tactikollectif.

    Nacira Guénif est sociologue et anthropologue. Maître de conférences à l’Université Paris XIII, ses thèmes de recherche portent, entre autres, sur les questions croisées de genre et ethnicité et le rapport entre immigration et intégration. Elle est auteur de plusieurs ouvrages, dont ’Les féministes et le garçon arabe’’ avec Eric Macé aux éditions de l’Aube, et vice-présidente de l’Institut des Cultures d’Islam.

    Jean Baubérot est un historien et sociologue spécialiste de la Sociologie des religions et fondateur de la sociologie de la laïcité. Après avoir occupé la chaire d’« Histoire et sociologie du Protestantisme », il est titulaire de la chaire d’« Histoire et sociologie de la laïcité » à l’École pratique des hautes études où il est directeur d’étude. Il a écrit 20 ouvrages dont un roman historique. Il est le fondateur et ancien directeur du Groupe de Sociologie des religions et de la laïcité.


  • 25 septembre 2013
    Paris sans le peuple, avec Anne Clerval

    Le mercredi 25 septembre nous avons reçu la géographe, Anne Clerval pour son livre Paris sans le peuple, la gentrification de la capitale publié aux Editions la découverte

    Présentation de l’éditeur : « Où est passé le peuple parisien ? Quelle place la ville de Paris accorde-t-elle aujourd’hui aux classes populaires ? Depuis plusieurs décennies, la capitale connaît un processus de gentrification, un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires qui passe par la transformation matérielle de la ville (réhabilitation de l’habitat, renouvellement des commerces, embellissement de l’espace public). Que se passe-t-il vraiment et qu’y a-t-il en jeu dans ces transformations à la fois urbaines et sociales ? Voilà qui est le plus souvent laissé dans le flou et masqué derrière une sorte d’évidence, comme si cela faisait partie de l’évolution « naturelle » des villes. »


  • 18 septembre 2013
    Dans nos archives : Chili, septembre 1973

    Mercredi 18 septembre 2013 :

    C’était il y a un peu plus de 40 ans, le 11 septembre 1973, le gouvernement de Salvador Allende était renversé au Chili par le coup d’Etat militaire du général Pinochet soutenu par la CIA.

    Nous sommes revenus sur l’histoire du Chili, des années 1960 à nos jours, à travers celle d’un groupe emblématique, les Quilapayun. ¡El pueblo unido jamas sera vencido !


  • 11 septembre 2013
    Portraits de femmes émancipées maliennes

    Reportage

    Mars 2012. Nous sommes à Bamako, capitale du Mali. Dans la chaleur de la fin de matinée, Aissé comme beaucoup de femmes maliennes, après avoir fait la cuisine, balaie la cour, et nettoie la maison. Les enfants sont à la maison et jouent. Il n’y a pas d’école aujourd’hui.


  • 3 juillet 2013
    Florilège de fin de saison

    Mercredi 3 juillet 2013 :

    Pour cette dernière de la saison, l’équipe des Oreilles Loin Du Front vous ont concocté un petit florilège sonore des émissions de l’année écoulée : le dialogue social selon Norbert Dentressangle, "Nous, la Cité", le mariage pour tou-te-s, "Penser la violence des femmes", Gérard Mauger.


  • 26 juin 2013
    Manifeste Champ libre aux sciences sociales : la connaissance libère

    Mercredi 26 juin 2013 :

    Cette semaine, nous sommes revenus sur la publication du manifeste Champs libre aux sciences sociales : La connaissance libère publié aux éditions du Croquant avec Marielle et Chloé. « Révoltes ! », la soirée de lancement de ce manifeste s’est déroulée à la Java le 22 juin 2013.

    Présentation de l’éditeur : « Les sciences sociales nous sont aujourd’hui plus que jamais nécessaires. Pour comprendre et faire face aux crises économiques, sociales et politiques, contre l’esprit du temps fait de résignation et de soumission, ce sont elles qui produisent les diagnostics les plus réalistes, les critiques les plus affûtées, les armes les plus efficaces. C’est pour cela que les idéologues dominants, décideurs et experts partisans du statu quo et de la politique du pire, veulent les faire taire. Elles doivent dès lors contre-attaquer et s’organiser pour se rendre accessibles et utiles à tous. Il y a urgence à ce que les sciences sociales se manifestent. »

    Site de l’association Champs libre aux sciences sociales : http://www.champlibre.org/

    Sur le manifeste de Champs libre aux sciences sociales : La connaissance libère : http://atheles.org/editionsducroquant/horscollection/manifeste/


  • 20 juin 2013
    Hector est mort : un accident mortel au travail à la Citadelle d’Amiens passé sous silence - Une enquête de François Ruffin

    Un accident mortel au travail dans le chantier "phare" de la ville d’Amiens : onze années de silence et de mépris

    Nous diffusons un entretien avec François Ruffin autour de l’enquête qu’il a menée pendant près de onze ans sur un accident mortel au travail, dont le traitement (notamment en matière de justice) est emblématique du mépris des institutions pour les classes populaires.

    L’enquête est publiée sous le titre "Hector est mort" aux Editions Fakir.

    C’était à Amiens, le 22 février 2002, un jeune homme, Hector Loubota, travaille sur le chantier d’insertion de la Citadelle. Grimpé sur un échafaudage, par temps de pluie, il fait de la maçonnerie. Tout d’un coup, un pan de mur s’effondre, et il meurt écrasé sous 600 kilos de pierre.

    Dans le dossier d’instruction, l’expert Saissi rend un rapport accablant : le chantier a été lancé sans « aucune analyse des terrains », sans « étude préalable du bâti », sans « aucun suivi régulier », sans même « le nom d’une personne chargée de la sécurité » !

    « Je fais confiance à la justice de ce pays », avait commencé par dire Monsieur Bernard Loubota, le père de la victime. Mais au printemps 2007, après cinq années d’attente, il commence à trouver le temps long : c’est qu’étrangement, les juges d’instruction se refilent le dossier – puis l’oublient.

    Onze ans plus tard, ce n’est plus le cas. Et c’est le président du Bureau International du Travail en personne, Gilles de Robien, ancien maire d’Amiens, ex-ministre, qui comparait pour "homicide involontaire".

    Le procès se déroulera mardi 25 juin à 9h00 au tribunal correctionnel d’Amiens.

    Le jeudi 20 juin, le collectif de soutien à la famille Loubota fera une cérémonie en hommage à Hector Loubota. Une plaque commémorative sera posée, en présence de la famille, à l’entrée de la Citadelle.

    Le collectif de soutien à la famille Loubota regroupe la CGT 80, la LDH 80, Sud-Education, Solidaires 80, ATTAC, les CEMEA de Picardie, le RESF, l’Aube nouvelle, la Gauche Unitaire, le Parti de Gauche, l’UNEF, la CGT-Zone industrielle, l’association Fakir.

    Pour en savoir plus :

    -  Hector est mort , enquête de François Ruffin, Fakir Editions, 6 euros : à commander sur le site internet des Editions Fakir.

    -  Mort dans le parc à pauvres : accusée, la ville se tait , article de Fakir, novembre 2002 : http://www.fakirpresse.info/IMG/pdf/fakirn12-dossier-citadelle-2002.pdf

    - le site de Fakir : http://www.fakirpresse.info/

    - tract "le mépris c’est fini" à télécharger ici :


  • 12 juin 2013
    Un an après l’élection de Françoise Hollande - Tableau d’un glissement néolibéral – Avec Camille Jouve et Pierre Barron

    On a reçu Camille Jouve et Pierre Barron à l’occasion de la sortie du livre Un an après l’élection de Françoise Hollande – Tableau d’un glissement néolibéral publié aux éditions Syllepse.

    Présentation de l’éditeur :

    « Il y a un an, nous étions nombreux à être soulagés : « ouf », « enfin », « Sarkozy est battu ». Et beaucoup d’entre nous espéraient surtout une rupture avec la politique menée pendant son quinquennat, néolibérale et autoritaire. En un an, le gouvernement Hollande n’a pas cessé d’agir. Mais en quel sens ?

    Certes, il reste quatre ans. Mais, pour l’instant, le changement attendu n’est pas au rendez-vous. Et, de glissement en glissement, le gouvernement Ayrault semble plutôt engagé dans une fuite en avant néolibérale. Par quels mécanismes ? Sur quels dossiers ?

    Cette Note de la Fondation Copernic en fait un récapitulatif.

    Sur la politique européenne, l’écologie, les droits des femmes, le logement, la fiscalité, la dérive sécuritaire, la politique industrielle, les revenus, l’emploi, les licenciements… les choses ont changé, mais souvent dans le mauvais sens.

    C’est parce que l’histoire n’est pas écrite d’avance, parce qu’il n’y a pas de fatalité, qu’il fallait rapidement proposer un bilan d’étape.

    Et avoir un tel bilan à l’esprit permettra d’agir, pour remettre à l’endroit ce que le libéralisme fait tourner à l’envers. »

    Pour en savoir plus :

    -  Un an après l’élection de Françoise Hollande – Tableau d’un glissement néolibéral , coordonné par Camille Jouve, Pierre Khalfa, Patrick Le Moal, Claire Le Strat, publié dans la collection "Les Notes de la Fondation Copernic" Editions Syllepse : http://www.syllepse.net/lng_FR_srub_38_iprod_577-Tableau-d-un-glissement-neoliberal.html#

    - La Fondation Copernic : http://www.fondation-copernic.org/ et pour les contacter : fondation.copernic@fondation-copernic.org


  • 29 mai 2013
    La haine de la religion - comment l’athéisme est devenu l’opium du peuple de gauche - Avec Pierre Tévanian

    On a reçu Pierre Tévanian pour son livre "La haine de la religion - Comment l’athéisme est devenu l’opium du peuple de gauche" publié aux Editions La découverte.

    Présentation du livre sur le site les mots sont importants, dont Pierre Tévanian est un des animateurs :

    "La religion est l’opium du peuple : relisez Marx ! C’est en ces termes qu’au début de l’année 2010, le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) fut renvoyé à ses chères études par un chœur unanime composé, entre autres, d’Aurélie Filippetti, Nadine Morano, Laurent Fabius et Michel Onfray. Le motif ? La candidature, jugée saugrenue, d’une jeune militante du Vaucluse qui avait le mauvais goût d’être musulmane et de porter un foulard.

    C’est ce sarcastique conseil de lecture que Pierre Tevanian a choisi de prendre au sérieux dans son dernier livre La haine de la religion – et l’expérience se révèle fort instructive.

    On découvre en chemin qu’il est fort difficile d’enrôler post-mortem l’auteur du Capital dans la cabale éradicatrice des chasseurs de voile, d’Islam ou de religion – et pas davantage Engels, Lénine, Trotsky ou Rosa Luxembourg.

    On découvre même qu’un des grands apports théoriques et pratiques du mouvement socialiste d’inspiration marxiste au combat progressiste est d’avoir pointé les limites du combat antireligieux issu de la tradition des Lumières et de l’avoir relégué à l’arrière-plan, en le dénonçant comme un écueil, un idéalisme ou une ruse de la bourgeoisie.

    On découvre que Marx et les marxistes ont même théorisé et pratiqué l’alliance entre « celui qui croit au Ciel et celui qui n’y croit pas ».

    On réalise enfin la malicieuse actualité de leurs analyses : c’est aujourd’hui l’athéisme et le combat antireligieux, l’irréligion en somme, qui peut être considérée comme l’opium du peuple de gauche."

    Pour en savoir plus :

    - La haine de la religion - Comment l’athéisme est devenu l’opium du peuple de gauche, Pierre Tévanian, Editions la découverte

    - les mots sont importants


  • 22 mai 2013
    2 - Repères pour résister à l’idéologie dominante. Avec Gérard Mauger

    Comme promis, nous poursuivons notre série en compagnie du sociologue Gérard Mauger, autour de son ouvrage « Repères pour résister à l’idéologie dominante » paru aux Editions du Croquant dans la collection Savoir / Agir.

    Vous l’aurez compris, il s’agit de faire de la sociologie un sport de combat. Après le petit entrainement de la semaine dernière, nous allons passer à l’action ! Ouvrez bien grand les oreilles, on vous embarque dans les coulisses du langage et de la rhétorique de l’idéologie dominante. Nous passerons au crible les mots comme mérite, populisme, diversité, réussite sociale, responsabilité, ou encore réforme... Et nous reviendrons sur la soi-disant disparition des classes populaires.

    Une émission en deux parties. Réécouter la première partie de l’émission.

    Pour en savoir plus :

    « Repères pour résister à l’idéologie dominante », publié aux Editions du Croquant dans la collection Savoir / Agir

    Les éditions du croquant : http://atheles.org/editionsducroquant

    Savoir / Agir : http://www.savoir-agir.org/


  • 15 mai 2013
    1 - Repères pour résister à l’idéologie dominante. Avec Gérard Mauger

    Quand la sociologie devient un sport de combat, quand elle devient un acte politique, une arme pour agir dans le champ politique.

    Utiliser la sociologie pour déconstruire, décortiquer l’idéologie dominante - celle qui baigne les ondes hertziennes des radios officielles, celle qui envahit les postes de télévisions, celle qui est au bout de la plume de bon nombre de journalistes.

    Cette idéologie qui veut nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternative, que l’ordre social dans lequel nous vivons va de soi, que la réforme est nécessaire, que la diversité peut être récompensée de mérite du moment qu’elle est responsable, que Front National et Front de gauche sont des populistes à mettre dans le même sac et que les classes populaires ont disparu…

    Nous avons reçu Gérard Mauger, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur au centre européen de sociologie et de science politique (CNRS – EHESS Paris I), membre de l’association Savoir / Agir, pour son livre « Repères pour résister à l’idéologie dominante », publié aux Editions du Croquant dans la collection Savoir / Agir.

    Une émission en deux parties. Ecouter la deuxième partie de l’émission.

    Pour en savoir plus :

    « Repères pour résister à l’idéologie dominante », publié aux Editions du Croquant dans la collection Savoir / Agir

    Les éditions du croquant : http://atheles.org/editionsducroquant

    Savoir / Agir : www.savoir-agir.org


  • 8 mai 2013
    Rediffusion : le son comme arme. Avec Juliette Volcler

    Nous avons rediffusé l’émission du 12 octobre 2011 avec Juliette Volcler autour de son livre "Le son comme arme. Les usages policiers et militaires du son".

    Vous pouvez réécouter cette émission ici.

  • 6 mai 2013
    Visite de l’exposition "Vies d’exil - des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie (1954 - 1962)"

    Une fois n’est pas coutume, nous qui avons l’habitude de trainer nos micros dans les manifestations, de recueillir des témoignages pour un reportage ou d’enregistrer des rencontres dans des librairies, nous sommes allés cette fois-ci enregistrer la visite d’une exposition. Il s’agit de l’exposition intitulée « Vies d’exil – des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie (1954 -1962) » visible jusqu’au 19 mai à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration au palais de la porte dorée. Une exposition qu’on vous recommande, une fois passés les a priori liés à cet ancien palais colonial.

    51 ans après la fin de la guerre d’Algérie, on va donc parler de la guerre d’Algérie mais d’un point de vue qu’on n’a pas souvent l’occasion d’entendre, puisqu’elle est vue depuis la France, par les Algériens vivants en France. Regards d’exilés, regards et vie quotidienne d’une immigration singulière puisqu’elle porte un combat nationaliste et anticolonial.

    L’exposition présente la vie quotidienne de ces Algériens en France pendant cette période (le travail, la difficulté pour trouver un logement, les loisirs, l’école …) mais aussi leur accueil au sein de la société française, accueil qui se traduit par la méfiance et le rejet.

    C’est l’occasion de donner la parole à ces Algériens exilés en France, puisque ont été recueillis spécialement pour cette exposition des témoignages, aussi bien des travailleurs algériens, des artistes, que d’Algériens ayant joué un rôle politique, ou au sein de la société civile. On peut les découvrir tout au long de l’exposition, sous forme de vidéos, et on aura l’occasion d’en entendre quelques extraits au cours de notre émission.

    D’autres types de témoignages jalonnent l’exposition, que ce soit des photographies, des documents d’archives, des journaux, mais aussi des œuvres d’art comme autant de témoignages de la vie intellectuelle, culturelle et militante vécus par les Algériens en France à l’époque

    Nous voici en compagnie d’Hédia Yelles-Chaouche, chef de projet sur l’exposition, que nous remercions vivement, et qui a accepté notre micro et notre présence au cours d’une visite de cette exposition.

    Pour en savoir plus :

    http://www.histoire-immigration.fr/2012/1/vies-d-exil-1954-1962-des-algeriens-en-france-pendant-la-guerre-d-algerie


  • 24 avril 2013
    avec Marielle Debos Le métier des armes au Tchad

    On a reçu la chercheuse Marielle Debos, pour la sortie de son livre Le métier des armes au Tchad, le gouvernement de l’entre-guerres publié aux éditions Karthala.


  • 17 avril 2013
    De la situation de la sociologue turque Pinar Selek et de l’art d’ouvrir un compte numéroté au Liechtenstein en 13 minutes

    On a interviewé Solenne du comité de soutien universitaire à Pinar Selek à l’occasion de la venue de cette sociologue turque à Paris pour la sortie de son livre La maison du Bosphore publié aux éditions Liana Levi.

    Pinar Selek a été condamnée en 2013 à la prison à vie dans son pays d’origine, la Turquie, pour un soi-disant attentat sur un marché (alors que les experts ont conclu à une explosion accidentelle, due à une fuite de gaz). Son crime ? Avoir travaillé comme sociologue sur les groupes opprimés en Turquie, notamment la minorité kurde.

    Pour soutenir Pinar Selek : http://www.pinarselek.fr


    On a parlé de l’évasion fiscale en diffusant le reportage du journaliste d’Alternatives Économiques, Manuel Domergue « Comment j’ai ouvert un compte numéroté au Liechtenstein en 13 minutes ».

    Pour en savoir plus : http://www.alternatives-economiques.fr/comment-j-ai-ouvert-un-compte-numer_fr_art_633_63521.html


  • 13 avril 2013
    Rencontre enregistrée avec l’historien israélien Shlomo Sand

    Aude est allée enregistrer l’intervention de l’historien Shlomo Sand à la librairie Résistances (Paris 17e), le 28 mars 2013, autour de son ouvrage “Comment j’ai cessé d’être juif”, paru aux éditions Café Voltaire - Flammarion.


  • 3 avril 2013
    Retour sur le Forum Social Mondial à Tunis avec Dror de la campagne BDS France

    En compagnie de Dror nous sommes revenus sur le Forum Social Mondial de Tunis qui était placé sous le signe de la Palestine et des révolutions arabes. Comme Dror était au Forum Social Mondial (FSM) pour représenter la campagne BDS France (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre l’État israélien), on est aussi revenu sur cette mobilisation.

    Pour en savoir plus :

    La campagne BDS : http://www.bdsfrance.org/

    La campagne contre les produits agricoles israéliens : http://mehadrindegage.org/

    A propos de la Journée de la Terre :
    http://www.france-palestine.org/Les-Palestiniens-marquent-le

    Le FSM de Tunis : http://www.fsm2013.org/

    Le blog de Solidaires au FSM : http://fsm2013tunis.rezisti.org/

    Le blog de la délégation française au FSM : http://www.forumsocial.info

    Musique :
    The Emperor’s Clothes, Invincible, Emergence (2009)
    Al Shaab Yourid (Le Peuple Veut), Chedly Taghouti, Songs Of Tunisian
    Revolution (2011)


  • 27 mars 2013
    L’empowerment avec Marie-Hélène Bacqué

    On a reçu la sociologue et urbaniste Marie-Hélène Bacqué pour la sortie de son livre co-écrit avec Carole Biewener « L’empowerment, une pratique émancipatrice » aux éditions la découverte

    Présentation de l’éditeur : « Attention, livre important pour toutes celles et ceux qui questionnent l’incapacité des politiques et des experts à répondre aux défis de notre époque troublée. Et qui s’interrogent sur la façon dont les citoyen(ne)s peuvent construire des alternatives. Ce questionnement est en effet à l’origine, dans les États-Unis d’après-guerre, du concept d’empowerment, désignant le « pouvoir d’agir » des individus et des collectifs. Ce concept a connu depuis un succès planétaire dans le monde anglophone. Mais il n’a percé que plus récemment dans les autres espaces culturels, dans les milieux du travail social comme dans la littérature du management. »

    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L_empowerment__une_pratique_emancipatrice-9782707167330.html


  • 20 mars 2013
    Rediffusion : A l’abattoir - Avec Séverin Muller

    Le 20 mars on a rediffusé l’émission du 17 février 2010, avec le sociologue Séverin Muller auteur de "A l’abattoir : Travail et relations professionnelles face au risque sanitaire" ( Editions de la Maison des Sciences de l’homme / Editions Quae, 2008).

  • 13 mars 2013
    Retour sur le parcours d’Hugo Chavez

    On est revenu sur le parcours d’Hugo Chavez en réécoutant des extraits d’une interview avec Maurice Lemoine, journaliste au Monde Diplomatique. Ainsi qu’avec un reportage au Venezuela d’Antoine Chao et Renaud Lambert.

    Vous trouverez l’interview complète de Maurice Lemoine (diffusée le 23 novembre 2005) ici : http://www.loldf.org/spip.php?article225
    et l’émission avec Antoine Chao et Renaud Lambert (diffusée le 29 mars 2006) là : http://www.loldf.org/spip.php?article254


  • 27 février 2013
    Refaire la cité - l’avenir des banlieues. Avec Michel Kokoreff

    Après être rentré dans le quotidien d’une cité avec l’émission du 13 février autour du livre "Nous... la cité", aujourd’hui nous prenons du recul, le recul du sociologue, de l’historien, pour comprendre. Comprendre ce qu’est la cité, non pas comme entité figée, immuable, stéréotypée par les médias, mais la cité comme entité mouvante, avec ses multiples visages, ses multiples ambiances, avec ses habitants qu’on oublie, trop souvent…

    Comprendre ses métamorphoses d’abord, puisque depuis 30 ans, ce qu’on nomme les banlieues, les quartiers - ce qu’on ne sait plus nommer parfois ("quartiers sensibles", "défavorisés","zones urbaines sensibles" etc.) - se sont transformés…

    Comprendre la cité, et la « refaire ». Non pas en rénovant le bâti dans des campagnes de réhabilitation qui s’imposent d’en haut sans prendre en compte les habitants ; mais refaire la cité, c’est la repenser, et surtout faire en sorte que les habitants reprennent une capacité d’action…

    Vaste programme, et nous en avons parlé avec Michel Kokoreff, sociologue, professeur des universités à l’Université Paris VIII Vincennes, Saint Denis, qui a publié avec le sociologue Didier Lapeyronnie un ouvrage aux éditions Seuil, dans la collection La république des idées, « Refaire la cité – l’avenir des banlieues ».

    Pour en savoir plus :

    « Refaire la cité – l’avenir des banlieues », Michel Kokoreff et Didier Lapeyronnie, La république des idées, aux éditions Seuil.


  • 20 février 2013
    En Tunisie post-Ben Ali : Kalima

    On a rencontré Marc Monaco qui a co-réalisé avec Sarah Fautré le documentaire radiophonique "Kalima" : accompagnés de Slim qui retourne pour la première fois dans la Tunisie de l’après Ben Ali, ils sont allés à la rencontre des animateurs de la radio Kalima à Tunis.

    Pour écouter l’émission en entier :

    Pour écouter le documentaire :


    On trouvera d’autres sons et émissions sur Kalima, avec un collectif d’artistes de Tunis ou avec des militants du bassin minier tunisien, dans l’émission des collègues de "Panik sur la ville" sur Radio Panik à Bruxelles :

    - La parole de Kalima
    - Les gens de la caverne
    - Quand le bassin minier tunisien trouve sa voix

    Sarah Fautré et Marc Monaco sont aussi les auteurs d’un autre documentaire radiophonique "De Seraing à Pékin", qu’on avait diffusé dans Les oreilles Loin du Front le 7 novembre 2011 (disponible dans nos archives, ici).



  • 13 février 2013
    Nous... la cité

    On a parlé d’un livre. Un livre qu’on a beaucoup aimé. Qui nous a porté, transporté. On a ri, on a pleuré.

    NOUS... LA CITE

    Un titre, en lettres capitales – couleur rouge.

    NOUS... LA CITE

    Sur la couverture du livre, une phrase en exergue, entre guillemets « on est partis de rien et on a fait un livre »

    "Nous... la cité" C’est : Rachid Ben Bella, Sylvain Erambert, Riadh Lakhéchene, Alexandre Philibert, Joseph Ponthus

    Cinq co-auteurs. Un éducateur et quatre jeunes d’une cité de Nanterre.

    Et d’autres, avec eux, avec nous, en plateau : Faiçal et Medhi.

    Un livre écrit comme un journal de bord. On est absolument capté par ce récit qui se dit et s’écrit sur le fil de l’émotion, sur le fil de la parole, sur le fil des paroles...

    et qu’est-ce qu’on s’attache à "Nous... la cité" !

    Pour en savoir plus :

    On peut lire le livre "Nous... la cité" en ligne ici. Mais c’est tellement plus agréable de le lire en format papier (il est publié chez "Zones" aux Editions la Découverte) ! Et comme dit Sylvain, achetez-le, 15 euros c’est pas cher !

    Et aux origines du livre, il y a Article 11 : "Fragmentations de vies communes", par Joseph Ponthus, dans Article 11, 13 mars 2010

    "Coup de vieux, coup de maître : le fils de Sévice social débarque en librairie", par Lémi, dans Article 11, 24 septembre 2012


  • 6 février 2013
    Les lois Veil avec Bibia Pavard

    On est revenu sur la genèse des lois Veil et la fabrication du consensus social, politique et parlementaire autour des libertés de contraception et d’IVG dans les années 1970 avec l’historienne Bibia Pavard.

    Bibia Pavard a publié deux bouquins sur le sujet :

    - "Les lois Veil. Les événements fondateurs, Contraception 1974, IVG 1975", co-écrit avec Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel, aux éditions Armand-Colin

    - "Si je veux, quand je veux. Contraception et avortement dans la société française (1956-1979)", aux éditions des Presses Universitaires de Rennes


  • 30 janvier 2013
    Silence Turquoise - Responsabilités de l’Etat français dans le génocide des Tutsi - Avec Laure de Vulpian, Thierry Prungnaud, José Kagabo et Jean-Claude Lefort

    Nous avons diffusé une rencontre avec Laure de Vulpian et Thierry Prungnaud, les deux auteurs du livre "Silence Turquoise - Rwanda 1992 - 1994 - Responsabilités de l’Etat français dans le génocide des Tutsi" (Ed. Don Guichotte), rencontre organisée par Appui Rwanda et la librairie Envie de lire à Ivry-sur-Seine le jeudi 24 janvier 2013 dans le cadre de la Semaine de la Mémoire.

    Avril 1994. Au Rwanda, c’est le début du génocide. Les Tutsi sont massacrés par les Hutus.

    La France, alors pays allié et ami du Rwanda, se contente uniquement de rapatrier ses ressortissants. Les mois passent. Nous sommes au mois de juin, le génocide a déjà fait 950 000 morts.

    Le 15 juin 1994, François Mitterrand lance une opération dite "humanitaire" : l’opération Turquoise...

    Quel est l’objectif réel de cette opération "humanitaire" ? Pourquoi est-elle donc déclenchée si tard, alors qu’on compte déjà plus de 75 % de Tutsi massacrés par les Hutu...? Et pourquoi, pour cette opération, qui dépendait directement de l’état-major et de l’Elysée, a t’on envoyé des forces spéciales ?

    Pour comprendre, il ne fallait pas moins d’une journaliste, Laure de Vulpian, qui mène l’enquête, d’un ancien membre du GIGN, Thierry Prungnaud, sous-officier qui a fait "Turquoise" au sein du Commandement des opérations spéciales et qui, aujourd’hui, témoigne.

    Mais aussi d’un historien - qui anime le débat - José Kagabo, historien, maître de conférence à l’EHESS, membre de la Commission Nationale Rwandaise chargée de rassembler les preuves de l’implication de l’Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994.

    Le député honoraire Jean-Claude Lefort, Vice-président de la Mission d’information parlementaire sur les opérations militaires menées par la France, d’autres pays et l’ONU au Rwanda entre 1990 et 1994, a également témoigné au cours de ce débat.

    Pour en savoir plus :

    Le livre "Silence Turquoise - Rwanda 1992 - 1994, responsabilités de l’Etat français dans le génocide des Tutsi", de Laure de Vulpian et de Thierry Prungnaud, aux Editions Don Quichotte

    Le site internet de l’association Appui Rwanda : http://appuirwanda.free.fr et pour écrire à Appui Rwanda

    La librairie scop Envie de lire à Ivry sur Seine


  • 23 janvier 2013
    Mezze sonore

    Une émission "mezze sonore" avec :

    - un reportage de Céline au rassemblement de soutien au planning familial, le 21 janvier 2013, dans le procès qui l’oppose à Xavier Dor (dirigeant de "SOS tout-petits", organisation d’extrême droite anti-féministe et catholique intégriste) pour délit d’entrave à l’IVG.

    http://www.planning-familial.org/communiques-presse#8358

    - un reportage de notre camarade Christian, de Montréal, sur le mouvement anticolonialiste et de soutien aux luttes des nations autochtones "Idle no more" (L’apathie c’est fini) :

    http://montreal.mediacoop.ca/fr/audio/appel-%C3%A0-un-contingent-anticolonialiste-dans-la-man/15631
    http://montreal.mediacoop.ca/fr/story/idle-no-more-incorporates-all-voices-even-dissenti/15738


    Et des chroniques en veux-tu en voilà :

    - Juliette plaide pour Sugar Man, en hommage aux fameuses et regrettées chroniques musicales de notre camarade Guillaume-Yaume. Ecouter

    - Céline a vu le dernier film de Quentin Tarantino, "Django Unchained", et nous livre son avis critique. Ecouter

    - Juliette nous parle de parité, parce que c’est vraiment pas gagné ! Ecouter


  • 16 janvier 2013
    Bruno Perreau Penser l’adoption
    La gouvernance pastorale du genre

    On a diffusé des extraits d’une conférence de Bruno Perreau autour de la sortie de son livre Penser l’adoption publié aux éditions PUF en 2012. Cette conférence a été enregistrée à Sciences Po en janvier 2012 dans le cadre du programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre.


  • 9 janvier 2013
    Mariage pour tous et petite anthologie de l’homophobie ordinaire

    On a parlé lutte pour l’égalité des droits et homophobie en reportage et en chronique.

    On a diffusé un reportage enregistré le 16 décembre 2012, lors de la manifestation pour dire « oui » au mariage pour tous, « oui » à la filiation, « oui » à la PMA ! Et puis, on vous a concocté une petite anthologie des propos homophobes entendu lors du débat autour du mariage pour tous.

    Prochain rendez-vous : manifestation du 27 janvier pour l’égalité des droits. Et tous les dimanches jusqu’au vote de la loi. www.ouiouioui.org

    Pour la suite de l’anthologie des propos homophobes : http://hop-hop-hop-homophobie.tumblr.com/


  • 2 janvier 2013
    Rencontre avec Patrick Chamoiseau en hommage à Edouard Glissant, avec Rosa Moussaoui (festival Origines Contrôlées 2011) - 2ème partie

    Deuxième partie de la rencontre avec Patrick Chamoiseau autour de la pensée et du parcours d’Edouard Glissant, avec Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité.

    Une rencontre enregistrée à Toulouse le 21 novembre 2011, au festival Origines Contrôlées, organisé par le Tactikollectif.

    Notre cadeau de fin et de début d’année pour se décrasser le cerveau avec une pensée qui fait du bien et qui, on l’espère, dynamisera nos luttes actuelles et futures !

    Patrick Chamoiseau, est auteur de romans, de contes, d’essais, homme engagé et théoricien de la créolité. Le prix Goncourt lui a été décerné en 1992, pour "Texaco".

    L’écrivain, essayiste et poète martiniquais Edouard Glissant nous a quitté le 3 février 2011. Écrivain militant, anticolonialiste, il a développé dans son œuvre le concept de "créolisation" du monde qui, plus loin que le métissage, porte l’idée que les identités sont en mouvement et en relation dans un "Tout-Monde". Entre poétique et politique, ce philosophe d’un monde "en devenir", combattant de l’imaginaire, a fondé, avec Patrick Chamoiseau, l’Institut du "Tout-Monde" à Paris. Ils opposeront en 2009 une des meilleures réponses à la création du ministère de l’identité nationale avec "Quand les murs tombent, l’identité nationale hors-la-loi ?" aux éditions Galaade.

    Pour en savoir plus :

    le Tactikollectif

    L’Institut du Tout-Monde

    Le site consacré à Edouard Glissant


  • 26 décembre 2012
    Rencontre avec Patrick Chamoiseau en hommage à Edouard Glissant, avec Rosa Moussaoui (festival Origines Contrôlées 2011) - 1ère partie

    Première partie de la diffusion d’une rencontre avec Patrick Chamoiseau autour de la pensée et du parcours d’Edouard Glissant, avec Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité.

    Une rencontre enregistrée à Toulouse le 21 novembre 2011, au festival Origines Contrôlées, organisé par le Tactikollectif.

    Patrick Chamoiseau est auteur de romans, de contes, d’essais, homme engagé et théoricien de la créolité. Le prix Goncourt lui a été décerné en 1992, pour "Texaco".

    L’écrivain, essayiste et poète martiniquais Edouard Glissant nous a quitté le 3 février 2011. Écrivain militant, anticolonialiste, il a développé dans son œuvre le concept de "créolisation" du monde qui, plus loin que le métissage, porte l’idée que les identités sont en mouvement et en relation dans un "Tout-Monde". Entre poétique et politique, ce philosophe d’un monde "en devenir", combattant de l’imaginaire, a fondé, avec Patrick Chamoiseau, l’Institut du "Tout-Monde" à Paris. Ils opposeront en 2009 une des meilleures réponses à la création du ministère de l’identité nationale avec "Quand les murs tombent, l’identité nationale hors-la-loi ?" aux éditions Galaade.

    Pour en savoir plus :

    Le site du Tactikollectif

    Le site de l’Institut du Tout-Monde

    Le site consacré à Edouard Glissant


  • 19 décembre 2012
    avec Mona Zegaï Spécial Mère Noël et jouets sexistes

    On a reçu Mona Zegaï doctorante en sociologie qui travaille sur la "performativité des discours sexués sur les jouets dans la socialisation de genre".


  • 12 décembre 2012
    avec Jérôme Skalski L’Islande et la révolution des casseroles

    Jusqu’en 2008, on considérait que l’Islande était le pays où il fallait vivre, avec son très haut niveau de vie par habitant ; et puis c’était un pays sympathique, avec ses volcans et la mode de Björk.


  • 5 décembre 2012
    « Parlons Norbert Dentressangle », le dialogue social selon Norbert Dentressangle et STEF Transport : la chasse aux cégétistes

    Reportage de Aude en Picardie

    Deux entreprises : Norbert Dentressangle, et STEF Transport, tous deux leaders européens dans le transport et la logistique. Cotés en bourse

    Norbert Dentressangle, chiffre d’affaires 2011 : 3,6 milliards d’euros – 33 000 salariés dans le monde

    STEF Transport, chiffre d’affaires 2011 : 2,3 milliards d’euros – 14 000 salariés

    Deux entreprises dans lesquelles il n’est pas bon d’être syndiqué aujourd’hui, surtout quand on a sa carte à la CGT.

    En Picardie, dans le département de la Somme, des salariés font de la résistance et comptent bien ne pas se laisser dicter un certain type de dialogue social qui consiste à dire "Ferme ta gueule et tais toi". Comme la jeune section syndicale CGT de l’agence Norbert Dentressangle à Roye, montée en 2011, ou encore des ouvriers syndiqués à la CGT de l’agence STEF TRANSPORT à Chaulnes. A la clef, des représailles : licenciement, passage devant les tribunaux ou encore intimidation et violence physique.

    Je retrouve ces ouvriers et syndiqués à Amiens, le jeudi 22 novembre 2012. Un rassemblement est prévu devant le Tribunal de grande instance d’Amiens, en soutien à Patrice Jullien, délégué syndical CGT de l’entreprise Norbert Dentressangle à Roye. Patrice Jullien est menacé de licenciement, pour avoir soit disant détérioré une caméra de surveillance de l’entreprise.

    C’est l’occasion pour des ouvriers de différentes entreprises (et notamment du secteur du bâtiment) de se rassembler et de témoigner pour dire halte à la répression à l’égard des syndiqués, répression qu’ils connaissent également. Comme Julien Gaudefroy de l’entreprise Hubert Callec à Amiens, qui vient d’être licencié après avoir été agressé et menacé de mort pour avoir refusé de travailler une heure plus tôt (heure non payée).

    Pour plus d’informations :

    Le blog de la section syndicale CGT de Norbert Dentressangle à Roye : http://cgtnorbertdentressangleroye.overblog.com

    Le blog du syndicat d’entreprise CGT de STEF Transport à Chaulnes : http://cgttfechaulnes.over-blog.com et un article de Fakir sur l’affaire Mickaël Prince : http://www.fakirpresse.info/La-nouvelle-arme-anti-patrons-le.html

    Signez la pétition contre le licenciement de Joël Gru, délégué syndical de Stef Transport Rennes : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article130987

    Un rassemblement d’ampleur est prévu le 14 décembre 2012 à 12h devant le siège du GROUPE STEF situé au 93 Boulevard Malesherbes à Paris dans le 8ème, pour demander l’arrêt de la répression syndicale dans le GROUPE STEF ainsi que l’abandon de la procédure de licenciement à l’encontre du délégué syndical CGT de STEF TRANSPORT RENNES. Téléchargez le communiqué

    Julien Gaudefroy de l’entreprise Hubert Callec passera le 20 décembre au Tribunal des Prud’hommes, l’audience du 22 novembre ayant été reportée.

    Des informations sur les répressions syndicales dans le secteur du bâtiment sur le site CGT de la Fédération Nationale des Salariés de la Construction, du Bois et de l’Ameublement http://construction.cgt.fr/ et en particulier : http://construction.cgt.fr/actualites/colas-bouygues-une-entreprise-hors-la-loi/

    Et aussi, en lutte depuis 2007, les salariés de l’entreprise de pneus Goodyear à Amiens qui se battent contre un plan de licenciements : http://blog.cgt-goodyear-nord.com/


  • 28 novembre 2012
    Marc Sympa au téléphone à propos de l’état de l’enseignement supérieur et de la recherche

    Mercredi 28 novembre 2012

    A l’heure où le gouvernement organisait des assises de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous avions au téléphone une des membres d’un collectif d’enseignants chercheurs qui se sont mis en scène sous le pseudo de Marc Sympa dans une tribune de Libération pour raconter leurs conditions de travail.

    La Tribune de Marc Sympa « Vis ma vie d’enseignant chercheur en France »
     :
    http://www.liberation.fr/societe/2012/11/25/vis-ma-vie-d-enseignant-chercheur-en-france_862900
    Pour en savoir plus sur les luttes dans l’enseignement supérieur et de
    la recherche :
    http://sauvonsluniversite.com/
    http://sauvonslarecherche.fr/
    http://www.collectif-papera.org/


  • 28 novembre 2012
    Penser la violence des femmes - avec Coline Cardi et Geneviève Pruvost

    Est-ce que les figures de femmes violentes sont des figures féministes ? Comment les institutions traitent-elles de la violence des femmes ? Quels sont les discours et les représentations associées aux femmes violentes ?
    Nous avons reçu Coline Cardi et Geneviève Pruvost, qui ont dirigé l’ouvrage "Penser la Violence des Femmes" aux éditions La Découverte.


  • 21 novembre 2012
    Roms en (bidon)villes - avec Martin Oliveira

    Nous avons reçu l’anthropologue Martin Olivera pour parler de la situation des roms migrants en France et en Europe en tentant de déconstruire les clichés et les préjugés que nous avons sur eux.
    Martin Olivera est l’auteur de "Roms en (bidon)villes" aux éditions Rue
    d’Ulm : http://www.presses.ens.fr/produit.php?ref=978-2-7288-0466-5&id_rubrique=18


  • 14 novembre 2012
    Rediff - La Flottille. Solidarité internationale et piraterie d’Etat au large de Gaza

    On a rediffusé l’émission du 4 mai 2011 avec Thomas Sommer-Houdeville : La Flottille. Solidarité internationale et piraterie d’Etat au large de Gaza.
    ecouter l’émission

  • 7 novembre 2012
    Ladies Turn ou Comment organiser un tournoi de foot féminin au Sénégal ?

    Comment organiser un tournoi de foot /féminin/ au Sénégal ? Quelles sont les représentations associées à la pratique de ce sport par des filles ?
    Quels sont les obstacles et comment les contourner ?

    Pour en parler, nous avons reçu Hélène Harder, réalisatrice du
    documentaire "Ladies’ Turn" sur l’association du même nom
    (http://www.ladiesturn.org) qui organise des tournois de foot /féminin/
    dans les quartiers au Sénégal. Nous avons eu aussi au téléphone Seyni N’dir
    Seck, ancienne capitaine de l’équipe nationale du Sénégal.

    et la page du film :
    http://www.facebook.com/pages/Ladies-Turn/334848443204045?fref=ts


  • 31 octobre 2012
    Paradis Sous Terre - Comment le Canada est devenu la plaque tournante de l’industrie minière mondiale

    L’extraction minière, c’est ce qui nous permet d’avoir des ordinateurs
    portables, des voitures, des appareils électro-ménagers et plein
    d’autres choses très pratiques (et parfois inutiles) dans nos sociétés
    consuméristes. C’est aussi une industrie qui méprise le plus souvent
    les droits humains et cause des ravages écologiques. Mais comment
    fonctionne exactement l’industrie minière à l’échelle de notre planète
     ? Et pourquoi la majorité des sociétés sont-elles cotées à la Bourse
    de Toronto ?

    Pour répondre à ces questions, on a reçu Alain Deneault, sociologue et co-auteur avec William Sacher de "Paradis Sous Terre - Comment le Canada est devenu la plaque tournante de l’industrie minière mondiale" (Ed. Rue de l’Echiquier,http://www.paradisfj.info/spip.php?article2791), et Nelly Ducray membre de l’association Survie, qui lutte contre la Françafrique et le néocolonialisme (http://www.survie-paris.org/).


  • 17 octobre 2012
    17 octobre 1961 - les archives

    En ce 17 octobre 2012, nous avons choisi de vous rediffuser une sélection d’archives sur la répression sanglante de la manifestation du 17 octobre 1961, avec les témoignages de François Maspéro, Clara et Henri Benoît, des archives radiophoniques de l’époque et l’éclairage de Jean-Luc Einaudi.

    Texte de l’appel au rassemblement sur le pont Saint-Michel pour le 51ème anniversaire :

    "Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la "force de police auxiliaire" - ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.

    51 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des "bienfaits de la colonisation", à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République.

    Dans ce domaine, le changement doit être maintenant, il est nécessaire que des mesures significatives soient prises :

    - Redéfinition de la "Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie ", (dotée de plus de 7 millions d’euros), créée en application de l’article 3 de la loi du 23 février 2005 (dont l’abrogation est demandée sous sa forme actuelle) vantant les "aspects positifs de la colonisation". Cette Fondation est sous la coupe d’associations nostalgiques de l’Algérie Française qui voudraient exiger des historiens qu’ils se plient à la mémoire de "certains" témoins.

    - Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l’autre rive de la Méditerranée.

    - La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein de l’ancienne majorité présidentielle ont voulu réhabiliter. Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

    On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps :

    - que les plus hautes autorités de la République reconnaissent les massacres commis par la police parisienne le 17 octobre 1961 et les jours suivants, comme un crime d’Etat.

    - que la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie soit redéfinie sur des bases totalement différentes.

    - que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps.

    - que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’abandon des harkis, les massacres et l’enfermement dans les camps en France en 1962.

    - que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens.

    - que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

    Avec le 50ème anniversaire de la fin de cette Guerre d’Algérie, nous attendons des plus hautes autorités de la République qu’elles reconnaissent les responsabilités de la France afin qu’une page nouvelle s’ouvre sur l’amitié et la fraternité entre les peuples algérien et français.

    Rassemblement le 17 Octobre 2012 au Pont Saint Michel à PARIS

    Signatures au 2 octobre 2012
    Associations : 4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 17 Octobre Contre l’Oubli, Le 93 au Cœur de la République, ACCA (Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui), AHDH (Association Harkis et Droits de l’Homme), Association Les Amis de Max Marchand de Mouloud Féraoun et leurs Compagnons, AMAL (Association pour la Mémoire Algérienne), ANPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS), APCV (Agence de la Promotion des Cultures et du Voyage), ARAC (Association Républicaine d’Anciens Combattants), Au Nom de la Mémoire, Comité Vérité et Justice pour Charonne, FNACA Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc Tunisie), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), MRAP (Mouvement Contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), Réseau Féministe Ruptures, SDC (Sortir du Colonialisme),
    Syndicats :
    Organisations Politiques : AL (Alternative Libertaire), EELV (Europe Ecologie Les Verts), PCF (Parti Communiste Français)

    Pour plus d’informations :

    L’association "17 octobre 1961 : contre l’oubli" :
    http://17octobre1961.free.fr/index.htm

    Le "collectif 17 octobre 1961 :
    http://www.17octobre61.org/

    un texte de Pierre Bourdieu sur les enjeux de cette commémoration
    http://lmsi.net/17-octobre-1961

    Deux entretiens avec Jean-Luc Einaudi, glanés sur la toile :
    http://www.algerie-focus.com/blog/2012/10/17/repression-du-17-octobre-1961-un-crime-contre-lhumaniteselon-jean-luc-einaudi/
    http://www.saphirnews.com/Jean-Luc-Einaudi-17-octobre-1961-les-mensonges-d-Etat-ne-sont-pas-revolus_a13306.html


  • 10 octobre 2012
    Paul Dirkx - La concurrence ethnique. La Belgique, l’Europe et le néo-libéralisme

    Quand on parle de la Belgique, on pense - avec ce regard toujours un peu condescendant de la grande nation impérialiste qu’est la France - aux bonnes blagues, à l’esprit chaleureux et convivial de la Belgique, aux bonnes bandes-dessinées, aux bons films...

    Mais le sociologue Paul Dirkx, lui, voit dans cette histoire belge, une histoire pas très drôle, notamment avec la persévérance de l’extrême-droite ; il y voit aussi un pays devenu un paradis fiscal qui accueille volontiers les multinationales européennes et américaines, et la grande bourgeoisie de ce continent.

    Il y voit surtout un Etat qui est parvenu à croiser - peut-être de manière prémonitoire pour le reste de l’Europe - une division ethnique des populations et des pratiques néo-libérales : Etat pionnier de l’ethnolibéralisme.

    Paul Dirkx, que l’on a reçu dans cette émission, a consigné ses idées dans un ouvrage publié aux Editions du Croquant : "La concurrence ethnique. La Belgique, l’Europe et le néo-libéralisme".

    http://atheles.org/editionsducroquant/savoiragir/laconcurrenceethnique/index.html


  • 3 octobre 2012
    Petit tour du monde des luttes sociales autour de la crise de la dette.

    Petit tour du monde des luttes sociales autour de la crise de la dette.

    Des pavés parisiens avec la manifestation contre le pacte budgétaire
    européen à la grève générale en Grèce contre les politiques
    d’austérités, des luttes des Indignés en Espagne à Occupy Wall Street
    aux Etats-Unis, cette semaine nous avons parlé de la crise de la dette
    mais du coté de la rue et des luttes sociales.
    On a également évoqué la lutte vitorieuse des Québécois contre la hausse
    des frais d’inscription à l’université et contre la "loi matraque".


  • 26 septembre 2012
    Avec Cédric Durand - enjeux économiques (atterrés) et politiques de la crise (épisode 2)

    Avec Cédric Durand - enjeux économiques (atterrés) et politiques de la
    crise (épisode 2).

    Crise, dette, austérité, etc. Vous n’y comprenez rien ? Nous avions
    invité en septembre 2011 Cédric Durand, économiste, enseignant à Paris
    13, et aussi "économiste atterré" pour nous expliquer les enjeux
    économiques et politiques de la crise. Il est revenu pour un deuxième
    épisode. Vous saurez tout sur le Traité sur la stabilité, la
    coordination et la gouvernance de l’UE, sur les reformes structurelles
    et sur les mesures mises en places par la troïka pour faire face à la
    crise de la dette.

    Si vous voulez réécouter l’épisode 1
    et pour en savoir plus, le site des Economistes Atterrés : http://atterres.org/


  • 19 septembre 2012
    Rediff - Avec les Pincon Charlot - Les ghettos du gotha. Comment la bourgeoisie défend ses espaces

    Nous avons rediffusé l’émission avec les Pinçon Charlot : "Les ghettos du gotha. Comment la bourgeoisie défend ses espaces". Voyage dans les territoires où la grande bourgeoisie vit et se protège des autres, quitte à former des ghettos de riches.

    Ecouter l’emission diffusée en 2007

  • 4 juillet 2012
    La situation au Nord du Mali en juillet 2012

    Le point sur la situation au Nord du Mali

    Avec Yvan Guichaoua, enseignant-chercheur à l’Université d’East Anglia en Angleterre, que nous avons eu par téléphone.

    A écouter aussi : Les conflits au Sahel, avec Yvan Guichaoua, émission du 8 décembre 2010


  • 27 juin 2012
    La crise de la dette publique grecque et ses conséquences sociales (suite)

    Après la victoire des conservateurs aux élections législatives du mois de juin, nous recevions Fabien Perrier, journaliste à l’Humanité, pour parler de la crise en Grèce. Plans d’austérité, Syrisa, eurobons, FMI, BCE, UE...

    Nous avions déjà reçu Fabien Perrier en mai 2010 pour parler de la crise de la dette et de ses conséquences sociales :

    http://www.loldf.org/spip.php?article130


  • 20 juin 2012
    Un morceau de Chiffon rouge

    Nous recevions Pierre, Raphaël et Frédéric pour parler de leur documentaire sonore « un morceau de chiffon rouge » autour de l’aventure la radio Lorraine Cœur d’Acier.
    Lorraine Cœur d’Acier émet pour la première fois le 17 mars 1979 depuis Longwy.
    Fondée par la CGT, cette radio avait un premier objectif : mobiliser pour la grande manifestation à Paris des sidérurgistes le 23 mars 1979.
    Immédiatement, cette antenne se fait l’écho de la lutte pour la sauvegarde des emplois dans la sidérurgie (menacés par un projet européen de restructuration du secteur, le plan Davignon).
    Radio de lutte, LCA est aussi une radio de libre expression : droits des femmes, paroles de travailleurs immigrés, culture, histoire, revues de presse... Rapidement l’antenne se diversifie et devient le lieu de tous les débats.
    La population ne s’y trompe pas et écoute massivement la radio, elle la défendra aussi face aux forces de l’ordre et pour mettre fin au brouillage de l’antenne.
    Car LCA est la première radio à briser durablement le monopole d’État. C’est aussi la première fois que, accompagnée par une poignée de journalistes professionnels dont Marcel Trillat et Jacques Dupont, la population s’empare ainsi des micros, pour faire entendre d’autres voix.
    Trente ans après, Pierre Barron, Raphaël Mouterde et Frédéric Rouziès, trois passionnés de radio, ont plongé dans ces archives sonores uniques dans leur genre et exhumé des centaines d’heures d’antenne, dont ils ont extrait cinq heures d’émissions.

    Pour plus d’informations et aussi pour commander le coffret :
    http://www.unmorceaudechiffonrouge.fr


  • 13 juin 2012
    Les vieux migrants vivent dans la tourmente

    On a diffusé des extraits de la rencontre-débat "Les vieux migrants vivent dans la tourmente", qui s’est déroulée le 8 décembre 2011 au Centre Musical Fleury Goutte d’Or. Cette rencontre avait lieu dans le cadre du "Plan d’Occupation du Sol (POS)" organisé par l’association Toulousaine Tactikollectif et accompagnant les concerts de Zebda, une série de rencontres, projections et spectacles, autour de la mémoire de l’immigration et des quartiers populaires.
    Cette rencontre-débat était animée par Salah Amokrane (Tactikollectif), avec Moncef Labidi (Café Social du 20e et du 18e), Ali El Baz (Association des Travailleurs Maghrébins de France - ATMF) et Pascale Boistard (adjointe au maire de Paris).

    Présentation extraite du programme du POS :
    "Des vieux migrants sont traqués. C’est une chasse sans merci à laquelle se livrent les contrôleurs de la CNAV, de la MSA de la CAF et de la CPAM, sans oublier les agents des impôts. Des contrôles discriminatoires et des pratiques brutales, d’ailleurs fermement dénoncés par la HALDE, dans une délibération du 10 mars 2010. Leur cible de choix : les vieux migrants bénéficiaires ou éligibles à l’Allocation Solidarité Personne Agée (ASPA). En effet, ces retraités "navettent" entre ici et là-bas, méconnaissent leurs droits et ne savent pas se défendre face à une administration qui les maltraite souvent. Une situation qui a conduit, des collectifs, des associations et des militants des droits de l’Homme à se mobiliser pour dénoncer cette chasse aveugle et exiger respect et dignité pour ces anciens travailleurs immigrés devenus des boucs émissaires. Pour bon nombre d’entre eux, avec moins de 700 euros mensuels, survivre et faire vivre la famille est un exercice de renoncement : il leur faut se passer des soins élémentaires, se priver, se murer dans un silence résigné et "s’invisibiliser". Les vieux migrants seraient-ils des fraudeurs ? Que dire alors des droits à jamais perdus à cause d’employeurs peu scrupuleux, qui n’ont pas déclaré des années de cotisation ? Pour ces vieux migrants aujourd’hui retraités, pouvoir repartir au pays afin de renouer avec la famille, s’offrir un peu de répit et s’entourer des leurs est un droit. Pouvoir revenir et retrouver leurs soignants et leurs repères est aussi l’expression d’un droit inaliénable. Une liberté non-négociable, car la seule qui leur reste."


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